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Comme tout est triste iciJacques Prevel

Comme tout est triste ici

Le vent hurle et la pluie bat les vitres

C’est février et je me souviens d’autres mois pareils dans le temps

A ce féroce et inhumain désir

A cette épreuve de songe et de miroir brisé

A cette haine suintante de partout

A ce refus

A ce spectacle de ma vie de l’autre côté

D’une certaine lumière.
9 Février 1949

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Publié dansJacques PrevelPoètes

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