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CriJean Grosjean

Un matin comme les autres, l’avoine coupée d’hier, le verger jonché de prunes.

Le ruisseau ne cesse guère de s’en aller sous la brume.

Un nuage à l’horizon, l’agneau que sa mère oublie, le pic-épeiche et son cri.

La grande herbe se balance depuis les débuts du monde.

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Publié dansJean GrosjeanPoètes

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