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Dans la rue, le soir…Francois Coppee

Neuf heures. On entend la retraite aux tambours.
Les grisettes s’en vont du côté des faubourgs,
Après avoir fini la tâche journalière.
C’est comme un coup de pied dans une fourmilière.
En waterproof, avec le petit sac de cuir,
Rapides, on les voit de tous côtés s’enfuir
Vers la famille ou vers les amours clandestines
Blanchisseuses de fin, piqueuses de bottines,
Filles de Montparnasse et de Ménilmontant,
Heureux, si son cœur bat, celui qui vous attend !

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Publié dansFrancois CoppeePoètes

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