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De l’amoureux ardantClement Marot

Au feu, qui mon coeur a choisi,
Jetezy, ma seule Déesse,
De l’eau de grâce et de liesse,
Car il est consommé quasi.

Amour l’a de si près saisi
Que force est qu’il crie sans cesse
Au feu.

Si par vous en est dessaisi,
Amour lui doint plus grand détresse,
Si jamais sert autre maîtresse :
Doncques, ma dame, courezy
Au feu.

L’Adolescence clémentine

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Publié dansClement MarotPoètes

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