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De l’eau qui…Raymond Queneau

De l’eau qui n’a pas mûri

De l’eau insoluble

Pend un arbre dans la plaine

A une perche mal cirée

Nul n’a besoin de cimetière

Pas même dans un carnaval

Pas même dans un cimetière

Pas même dans un bal

Voici les mêmes mots

Qui chavirent les distances

Fixées par le général

«
Tu as faim »

Mais la cadence du crédit municipal

Ne suffit pas à des apôtres excités

Une deux trois et la masure

Du patron sulfureux boulanger

S’écroule emportant la toiture

Du cercle du zodiaque

A la fin tout danse nul ne peut asservir

Ces hôtes incertains

Hôtels d’un matin barques oscillantes

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Publié dansPoètesRaymond Queneau

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