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Dizain à VillonTheodore de Banville

Sage Villon, dont la mémoire fut

Navrée, hélas! comme une Iphigénie,

Tant de menteurs s’étant mis à l’affût,

Dans ta légende absurde, moi je nie

Tout, grand aïeul, hors ton libre génie.

O vagabond dormant sous le ciel bleu,

Qui vins un jour nous apporter le feu

Dans ta prunelle encore épouvantée,

Ce vol hardi, tu ne l’as fait qu’à Dieu:

Tu fus larron, mais comme Prométhée.
31 juin 1873.

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Publié dansPoètesTheodore de Banville

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