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Du rêveAndre Breton

Mais la lumière revient

Le plaisir de fumer

L’araignée-fée de la cendre à points bleus et rouges

N’est jamais contente de ses maisons de
Mozart

La blessure guérit tout s’ingénie à se faire reconnaître je parle et sous ton visage tourne le cône d’ombre qui du fond des mers a appelé les perles

Les paupières les lèvres hument le jour

L’arène se vide

Un des oiseaux en s’envolant

N’a eu garde d’oublier la paille et le fil

A peine si un essaim a trouvé bon de patiner

La flèche part

Une étoile rien qu’une étoile perdue dans la fourrure de la nuit

New
York, octobre 1943.

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Publié dansAndre BretonPoètes

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