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DuelTheodore de Banville

Laquelle des deux, ô mystère!

Prendra pour amant le public?

Théo le dispute à Judic

En son appareil militaire.
Judic, s’adressant au parterre

Dit: Je rayonne comme un pic;

J’ai le regard du basilic

Et la force de la panthère.
Chère aux Amours, je suis comme eux

Et l’on peut voir chaque gommeux

Emprisonné par mes yeux, comme
Un criminel dans un préau.

Mais l’autre, avec sa joue en pomme,

Dit: Ego nominor Théo!

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Publié dansPoètesTheodore de Banville

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