Aller directement au contenu

échangesJules Supervielle

Dans la flaque du petit jour
Ont bu les longs oiseaux nocturnes
Jusqu’à tomber morts alentour
Au dernier soupir de la lune.

Voici les flamants de l’aurore
Qui font leur nid dans la lumière
Avec la soie de l’horizon
Et le vent doré de leurs ailes.

Lectures : 7
Publié dansJules SuperviellePoètes

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *