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Égypte. – Port-Saïd. – En radeHenry Jean-Marie Levet

A Gabriel Fabre.

On regarde briller les feux de PortSaïd,
Comme les Juifs regardaient la Terre Promise ;
Car on ne peut débarquer ; c’est interdit
Paraîtil par la Convention de Venise

A ceux du pavillon jaune de quarantaine.
On n’ira pas à terre calmer ses sens inquiets
Ni faire provision de photos obscènes
Et de cet excellent tabac de Latakieh…

Poète, on eût aimé, pendant la courte escale
Fouler une heure ou deux le sol des Pharaons,
Au lieu d’écouter miss Florence Marshall
Chanter ‘ The Belle of New York ‘, au salon.

Recueil : Cartes postales

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Publié dansHenry Jean-Marie LevetPoètes

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