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El albaJules Supervielle

Couvertures de laine
Sur un corps de poète
Un mouton met sa tête
Sur le bord de mon lit.
Avec ses yeux de verre
A-t-il passé les mers
Ou descend-il du ciel
Foncé de l’Argentine?
Un agneau saute dur
Sur mes genoux frileux
Qui depuis vingt-cinq ans
N’ont pas fait leur prière.

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Publié dansJules SuperviellePoètes

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