Aller directement au contenu

En clairJean-Philippe Salabreuil

Fenêtre ouverte en clair Ou bien tout se termine Ou bien tout recommence Et le premier matin du monde Animaux à genoux Des femmes qui s’en vont Des hommes qui reviennent Et le premier été du monde Abandonne découvre Etreint ma terre la dénoue Trébuche sur les pierres Et roule comme elles roulent Au bas de mon épaule Au bas de tes mains fraîches Où vient de s’arrêter Mon sang rouge calèche Dans le premier matin d’été.

Lectures : 0
Publié dansJean-Philippe SalabreuilPoètes

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *