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En sommeilJean-Philippe Salabreuil

Votre amour Thérèse n’a plus cours

Je vous parlais souvent de la lumière

Et dans votre silence chaque jour

Je devinais que vous l’aviez mieux que moi connue

Est-il même assuré que la nuit

Ne soit pour vous comme une allée très claire

Et que dans l’âme sans soleil mise à nu

Par vos propres yeux de pierre il ne vive

Nulle moisson de flammes au ciel d’été ?

Pour moi vous le savez cherchant ma vérité

Je n’ai trouvé qu’un corps du côté des ténèbres

J’ai gardé mes deux yeux j’aime Clara mais je suis faible

Comme un enfant penché sur l’image des mers

Parlez-lui Thérèse il frémit tombe se noie

Et l’on dit que son enfance fut très froide

Aimiez-vous comme moi de cet amour amer ?

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Publié dansJean-Philippe SalabreuilPoètes

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