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Faveur des alizés (prose pour le soleil)Aime Cesaire

Il ne suffit pas.
Il lui arrive perdant la tête de n’être qu’un crabe morbide, s’étudiant à son aise dans le hennissement sourd de ses rayons.
Dans ce cas c’est le vent qui l’anime, le vent, et qui l’empêche de se complaire dans la lourdeur des peuples.

Des fleurs, je dirai qu’elles se concentrent sur ce que personne ne soupçonne être leur parfum.
C’est le piège.
Le soleil, pèse, pose.

Le vent le décompose, le déconcerte, liberté.

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Publié dansAime CesairePoètes

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