Aller directement au contenu

FeuPierre Reverdy

Enfin le vent plus libre passe

La pointe fléchit sur sa trace

Une vague s’efface plus loin

Sur le champ le plan monte
Le ciel s’incline lentement

Un lambeau de nuage flotte

Plus sombre par-dessus le mur
L’espace s’agrandit

Et là devant
Quelqu’un qui n’a rien dit

Deux yeux

Une double lumière

Qui vient de franchir la barrière

En s’abattant

Pierre Reverdy

Lectures : 0
Publié dansPierre ReverdyPoètes

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *