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Gentil tertre élevé sur la blanche poitrineFrancois Scalion De Virbluneau

Gentil tertre élevé sur la blanche poitrine,
Tétin bien arrondi, je sais bien, sur, ma foi,
Que tu as bien raison de te plaindre de moi,
Qui n’ai onc contemplé ta blancheur ivoirine !

Tétin, chevet d’amour, dont la rondeur poupine
Éveille l’appétit d’un doux je ne sais quoi,
Permets sans te cacher qu’en m’approchant de toi,
Je goûte le plaisir de ta grâce divine.

Portant envie à l’oeil et à la bouche aussi,
Tu ne dois te cacher dessous ton voile ainsi,
De peur que ton ami secrètement te touche.

Pource découvrenous tes louables trésors,
Ouvreles, affété, et tu seras alors
Ainsi favorisé que l’oeil et que la bouche.

Les loyalles et pudiques amours

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Publié dansFrancois Scalion De VirbluneauPoètes

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