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Grand’routePierre Reverdy

Le feu est presque éteint
Et devant quelqu’un pleure

Où passe cette main
Dont la chaleur demeure
Il fait nuit
Les vitres se fondent
Si la maison disparaissait
Avec nous derrière les arbres

Quelqu’un encore resterait

Une voix douce chanterait
Et l’ombre du temps s’en irait

Le soir
Faire le tour du monde

Pierre Reverdy

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Publié dansPierre ReverdyPoètes

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