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GrotesqueValery Larbaud

Marieke,

Marieke, à la

Tête de

Flandre,
Près du café, lu chevauchais un être en bois,
Fort semblable aux

Dieux des

Khorsabad d’autrefois,
Et la bonne criait • «

Voyons, faudrait descendre! »
Les vaisseaux qui s’en vont là-bas, vers la

Hollande,

Et qu’on voit devenir lentement très petits,

N’ont pas l’attrait de ce cheval que tu pétris

Entre tes gros mollets de fillette flamande.
Le rire dans ma main a fait trembler mon verre

Quand, sursautant sans doute, et se cabrant soudain,

Il te fit choir, le vieux monstre babylonien,

Marieke,

Marieke, et qu’on vit ton derrière!

Valery Larbaud

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Publié dansPoètesValery Larbaud

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