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Hommage a omar kayamClaude Roy

Tout ce qui est — ainsi que vent s’enfuit et glisse. Ce qui n’est pas — de n’être pas fait mes délices.

Feignons de croire à l’être de ce qui n’est pas et de croire au néant du trop vrai ici-bas.

*

Nul, et même ivre, qui façonne un vase pur ne songe à le briser sitôt qu’il le modèle

O visages, ô regards, ô corps, tendres et purs quel ivrogne potier vous brise et vous martèle ?

J’ai cherché jadis dans Tailleurs du Ciel le Livre et la Loi, l’Enfer et le Ciel.

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Publié dansClaude RoyPoètes

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