Aller directement au contenu

Huma Toca Lora SoraJacques Prevel

Huma Toca Lora Sora

rada, maca, ha ha ha ha

Que me reste-t-il à défendre?

Antonin Artaud n’est plus

Il n’y a plus rien à défendre

Sa mort me fut un grand coup

Dans mon être pur et sanglant

Et je ne reconnaîtrai pas l’usage absurde des mots

Quand l’homme qui n’est plus me disait

D’écrire sans me servir des mots

Je sais que l’on m’attaquera

Comme un fou ou un assassin

J’ai été foudroyé, je suis mort

Le 11 août 1947

Lectures : 0
Publié dansJacques PrevelPoètes

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *