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Je devine, à travers un murmurePaul Verlaine

Je devine, à travers un murmure,
Le contour subtil des voix anciennes
Et dans les lueurs musiciennes,
Amour pâle, une aurore future !

Et mon âme et mon coeur en délires
Ne sont plus qu’une espèce d’oeil double
Où tremblote à travers un jour trouble
L’ariette, hélas ! de toutes lyres !

O mourir de cette mort seulette
Que s’en vont, cher amour qui t’épeures,
Balançant jeunes et vieilles heures !
O mourir de cette escarpolette !

Romances sans paroles

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Publié dansPaul VerlainePoètes

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