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Je ne CessePaul Eluard

Quand l’aube a montré ses griffes

Et qu’au premier versant boisé

Qui ne reflète que frissons

S’ouvre l’abîme des hauteurs
Quand ta robe s’ouvre à pic

Donnant le jour à ton corps tendre

Offrant tes seins lustrés soumis

Tes seins qui n’ont jamais lutté

Renoncules tigrées de plomb

Eclipses fatales aux forts

Degrés d’hermine sacrifiée

Ou quand ton visage se trouble
Ce que j’aime dans ton visage c’est l’arrivée

D’une lampe ardente en plein jour.

Paul Eluard

Lectures : 1
Publié dansPaul EluardPoètes

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