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Je sens une vie foudroyante en moiJacques Prevel

Je sens une vie foudroyante en moi

Une vie qui n’a pas de fin

Un délire qui monte en moi

Une immense traînée dévorante

Et tout sera dans l’essentiel

Rien à faire sans avidité

Tant de vengeance et tant de haine

Tant d’attente au bord de l’abîme

Je reçois partout la violence.
27 janvier 1949

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Publié dansJacques PrevelPoètes

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