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KorwarAndre Breton

Tu tiens comme pas un

Tu as été pris comme tu sortais de la vie

Pour y rentrer

Je ne sais pas si c’est dans un sens ou dans l’autre que

tu ébranles la grille du parc
Tu as relevé contre ton cœur l’herbe serpentine
Et à jamais bouclé les paradisiers du ciel rauque
Ton regard est extra-lucide
Tu es assis

Et nous aussi nous sommes assis
Le crâne encore pour quelques jours
Dans la cuvette de nos traits
Tous nos actes sont devant nous
A bout de bras

Dans la vrille de la vigne de nos petits
Tu nous la bailles belle sur l’existentialisme
Tu n’es pas piqué des vers

Publié dansAndre BretonPoètes

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