Aller directement au contenu

KumbhalgarhAndre Velter

Des remparts pour du vide, un palais pour du vent.
Dans
Kumbhalgarh désert il reste trois familles
Qui servent quelques dieux quand le soleil vacille
Et que les chiens commencent à se montrer les dents.

Il y eut des damnés qui domptèrent les rochers
Après que dans un songe un roi ou son stratège
Eut vu les monts enclos et le piteux manège
Des ennemis vaincus d’avoir longtemps cherché

Le passage secret, le souterrain perfide,

Le puits à pervertir, les douves de décombres

Où planquer les grappins d’une attaque rapide.

Le songe était pourri, mais les pierres solides.

On se dit qu’elles ont bu des reflets de sang sombre

Et que l’ombre du temps couvre l’histoire des ombres.

Lectures : 0
Publié dansAndre VelterPoètes

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *