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La CeinturePaul Valery

Quand le ciel couleur d’une joue

Laisse enfin les yeux le chérir

Et qu’au point doré de périr

Dans les roses le temps se joue,
Devant le muet de plaisir

Qu’enchaîne une telle peinture,

Dans une Ombre à libre ceinture

Que le temps est près de saisir.
Cette ceinture vagabonde

Fait dans le souffle aérien

Frémir le suprème lien

De mon silence avec ce monde…
Absent, présent… Je suis bien seul,

Et sombre, ô suave linceul!

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Publié dansPaul ValeryPoètes

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