Aller directement au contenu

La dernière idylleCharles Le Goffic

LUI

Qui donc es-tu, toi qui ressembles à ma vie
Et dont les yeux ont l’air de soleils avortés ?
Dans le val de Tristesse où mes pas t’ont suivie,
Tes soupirs et les miens ne se sont pas quittés.

ELLE

Soupirer est mon lot. Si tu veux me connaître,
Demande mon secret aux cœurs irrésolus :
Je suis leur fille. On me nomme : « J’aurais pu être »
Et l’on me nomme aussi : « Trop tard » et « Jamais plus »

Lectures : 0
Publié dansCharles Le GofficPoètes

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *