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La justice écoute aux portes de la beautéAime Cesaire

une envolée

s’immobilise en fougères arborescentes

et gracieusement salue en inclinant leurs ombrelles

à peine frémissantes

une saison plus bas la
Reine met pied à terre elle revient dans la confidence des éléments d’une cérémonie où elle a présidé à l’opalisation du désastre et à la transmutation des silicates

très simplement elle dépose sa couronne

qui n’est paradoxalement qu’une guirlande de fleurs

de técomarias très intenses

et nous fait les honneurs de son palais paraquatique gardé de varans de pierre

drapeaux draperies scories pêle-mêle de fanfares et de sèves par feu par cendres sachons :

la tache de beauté fait ici sa tâche elle sonne somme exige l’obscur déjà

et que la fête soit refaite

et que rayonne justice

en vérité la plus haute

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Publié dansAime CesairePoètes

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