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La NuitTheodore de Banville

Nous bénissons la douce Nuit,

Dont le frais baiser nous délivre.

Sous ses voiles on se sent vivre

Sans inquiétude et sans bruit.
Le souci dévorant s’enfuit,

Le parfum de l’air nous enivre;

Nous bénissons la douce Nuit,

Dont le frais baiser nous délivre.
Pâle songeur qu’un Dieu poursuit,

Repose-toi, ferme ton livre.

Dans les cieux blancs comme du givre

Un flot d’astres frissonne et luit,

Nous bénissons la douce Nuit.

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Publié dansPoètesTheodore de Banville

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