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La plage des sables blancsJacques Prevert

Oubliettes des châteaux de sable

Meurtrières fenêtres de l’oubli

Tout est toujours pareil

Et cependant tout a changé

Tu étais nue dans le soleil

Tu étais nue tu te baignais

Les galets roulent avec la mer

Et toujours toujours j’entendrai

Leur doux refrain de pierres heureuses

Leur gai refrain de pierres mouillées

Déchirant refrain des vacances

Perdu dans les vagues du souvenir

Déchirants souvenirs de l’enfance

Brûlée vive par le désir

Merveilleux souvenir de l’enfance

Éblouie par le plaisir.

Lectures : 2
Publié dansJacques PrevertPoètes

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