Aller directement au contenu

La rose flamandeMarceline Desbordes-Valmore

C’est là que j’ai vu Rose Dassonville,
Ce mouvant miroir d’une rose au vent.
Quand ses doux printemps erraient par la ville,
Ils embaumaient l’air libre et triomphant.

Et chacun disait en perçant la foule :
‘ Quoi ! belle à ce point ?… Je veux voir aussi… ‘
Et l’enfant passait comme l’eau qui coule
Sans se demander : ‘ Qui voiton ici ? ‘

Un souffle effeuilla Rose Dassonville.
Son logis cessa de fleurir la ville,
Et, triste aujourd’hui comme le voilà,
C’est là !

Poésies inédites

Lectures : 0
Publié dansMarceline Desbordes-ValmorePoètes

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *