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La tour géanteFrancois Coppee

Pleins de corbeaux et d’angélus,
Les clochers dont le doigt de pierre
Montrait sa route à la prière,
N’avaient que cent mètres au plus.

Des hommes hardis sont venus
Et, forgeant la dure matière,
Ont construit une tour altière
Menaçant les cieux inconnus.

Miracle ! Jusqu’où monte-t-elle ?
La foule pousse devant elle
Un hurrah d’admiration.

Son sommet se perd dans l’espace —
Mais, tout là-haut, un aigle passe
Et n’y fait pas attention.

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Publié dansFrancois CoppeePoètes

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