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L’alléeJules Supervielle

Le reste a péri sous le lourd passage
De votre âme avec son charroi,

Il n’est demeuré qu’un froissis sans âge
Dans l’allée au long désarroi,

De la nuit qui guette entre les lianes
Et monte au fût des lataniers,

L’embarras de l’heure, un bruit diaphane
Qui s’opposeraient à vos pieds.

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Publié dansJules SuperviellePoètes

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