Aller directement au contenu

L’amant désespéréNicolas Gilbert

Forêts solitaires et sombres,
Je viens, dévoré de douleurs,
Sous vos majestueuses ombres,
Du repos qui me fuit respirer les douceurs.

Recherchez, vains mortels, le tumulte des villes ;
Ce qui charme vos yeux aux miens est en horreur :
Ce silence imposant, ces lugubres asiles,
Voilà ce qui peut plaire au trouble de mon coeur.

Arbres, répondezmoi !… Cachezvous ma Sylvie ?
Sylvie, ô ma Sylvie !… Elle ne m’entend pas.
Tyrans de ces forêts, me l’auriezvous ravie ?
Hélas ! je cherche en vain la trace de ses pas.

Lectures : 0
Publié dansNicolas GilbertPoètes

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *