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Lampe du soir, ma calme confidenteRainer Maria Rilke

Lampe du soir, ma calme confidente,
mon coeur n’est point par toi dévoilé ;
(on s’y perdrait peutêtre mais sa pente
du côté sud est doucement éclairée.

C’est encore toi, ô lampe d’étudiant,
qui veux que le liseur de temps en temps
s’arrête, étonné, et se dérange
sur son bouquin, te regardant.

(Et ta simplicité supprime un Ange.)

Vergers

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Publié dansPoètesRainer Maria Rilke

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