Aller directement au contenu

L’ange envoléFrancois-Marie Robert-Dutertre

Mon ange a reployé ses ailes
Et dort glacé sous un linceul ;
Coulez, ô larmes éternelles,
Car ici-bas je reste seul.

Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.

Cette douce sœur de mon âme,
Pour charmer mon cœur attristé,
Me parlait encore de sa flamme
Sur le seuil de l’éternité.

Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.

Si jusqu’à toi, de cette terre
S’élève mon chant désolé,
Sois attentive à ma prière
En ton beau royaume étoilé.

Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.

Lectures : 0
Publié dansFrancois-Marie Robert-DutertrePoètes

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *