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L’AutomneTheodore de Banville

Sois le bienvenu, rouge Automne,

Accours dans ton riche appareil,

Embrase le coteau vermeil

Que la vigne pare et festonne.
Père, tu rempliras la tonne

Qui nous verse le doux sommeil ;

Sois le bienvenu, rouge Automne,

Accours dans ton riche appareil.
Déjà la Nymphe qui s’étonne,

Blanche de la nuque à l’orteil,

Rit aux chants ivres de soleil

Que le gai vendangeur entonne.

Sois le bienvenu, rouge Automne.

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Publié dansPoètesTheodore de Banville

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