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Le CaféTheodore de Banville

Ce bon élixir, le Café

Met dans nos coeurs sa flamme noire;

Grâce à lui, fier de sa victoire,

L’esprit subtil a triomphé.
Faux Lignon que chantait d’Urfé,

Tu ne nous en fait plus accroire;

Ce bon élixir, le Café

Met dans nos coeurs sa flamme noire.
Ne faisons qu’un autodafé

Des vieux mensonges de l’Histoire;

Et mêlons, sans peur du grimoire,

A notre vieux sang réchauffé,

Ce bon élixir, le Café.

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Publié dansPoètesTheodore de Banville

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