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Le chemin de ferAntoine de Latour

Quand l’homme avec le fer sur le champ des aïeux
De ses nouveaux chemins aura tissu la trame,
Et pour mettre à ses pieds les deux ailes de l’âme,
Aura doué ses chars de magiques essieux,

Au bas de ces coteaux où vous rêvez, Madame,
Peut-être passera le sillon lumineux,
Et ce Paris aimé fera luire à vos yeux,
Dans la blanche fumée, un éclair de sa flamme.

Alors si le matin m’offre une douce fleur,
Ou qu’un sonnet, le soir, s’envole de mon cœur,
Au souffle de la brise et de la fantaisie,

J’irai vous les porter, pour qu’avant de mourir,
Ces deux fleurs du printemps ou de la poésie
Entre vos belles mains achèvent de s’ouvrir.

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Publié dansAntoine de LatourPoètes

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