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Le chêne du parc détruit (V)Victor Hugo

Dans le parc froid et superbe,
Rien de vivant ne venait ;
On comptait les brins d’une herbe
Comme les mots d’un sonnet.

Plus de danse, plus de ronce ;
Comme tout diminuait !
Le Nôtre fit le quinconce
Et Lulli le menuet.

Les ifs, que l’équerre hébète,
Semblaient porter des rabats ;
La fleur faisait la courbette,
L’arbre mettait chapeau bas.

Pour saluer dans les plaines
Le Phébus sacré dans Reims,
On donnait aux pauvres chênes
Des formes d’alexandrins.

La forêt, tout écourtée,
Avait l’air d’un bois piteux
Qui pousse sous la dictée
De monsieur l’abbé Batteux.

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Publié dansPoètesVictor Hugo

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