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Le déconfortéLouis Des Masures

Si de la mort telle était la puissance
Que du regret qui m’est venu saisi r;
Ou qu’elle fût sous mon obéissance
Pour satisfaire à mon plus grand désir,
J’eusse eu piéça de mourir le loisir.
Or si la mort que j’appelle et convie
Me secourir ne peut ou n’a envie,
Et vivre ainsi vivre se doit nommer,
Je suis vivant mais c’est de telle vie
Que le mourir me serait moins amer.

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Publié dansLouis Des MasuresPoètes

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