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Le délire du fantassinLouis Aragon

L’enfant fantôme fend de l’homme
entre les piliers de pierre :
2 π R, son tour de tête.
( La tour monte, attention au ciel )
Comme il mue, avec sa voix de rogomme
il effraye à tort ou à raison l’orfraie empaillée
Qu’on ne voit pas à cause de la chaleur
à cause de la couleur
à cause de la douleur

Jamais la boule en buis ne pourra retomber
Sur le bout de bois blanc du bilboquet

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Publié dansLouis AragonPoètes

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