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Le Dit des Ribauds de GrèveRutebeuf

Ribauds, vous êtes bien à l’aise

les arbres dépouillent leurs branches

et vous n’avez aucun habit,

vous en aurez froid à vos hanches.

Qu’ils vous serviraient, les pourpoints

et les surcots fourrés à manche !

Vous allez en été si vifs

et en hiver si engourdis !

Vos souliers n’ont besoin de graisse :

vos talons, ce sont vos semelles.

Vous ont piqués, les noires mouches ;

maintenant piqueront les blanches.

Rutebeuf

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Publié dansPoètesRutebeuf

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