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Le gardien du phare aime trop les oiseauxJacques Prevert

Des oiseaux par milliers volent vers les feux par milliers ils tombent par milliers ils se cognent par milliers aveuglés par milliers assommés par milliers ils meurent

Le gardien ne peut supporter des choses pareilles les oiseaux il les aime trop alors il dit
Tant pis je m’en fous !

Et il éteint tout

Au loin un cargo fait naufrage un cargo venant des fles un cargo chargé d’oiseaux des milliers d’oiseaux des îles des milliers d’oiseaux noyés.

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Publié dansJacques PrevertPoètes

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