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Le griffonAime Cesaire

Je suis un souvenir qui n’atteint pas le seuil et erre dans les limbes où le reflet d’absinthe quand le cœur de la nuit souffle par ses évents bouge l’étoile tombée où nous nous contemplons

Le ciel lingual a pris sa neuve consistance de crème de noix fraîche ouverte du coco

Andes crachant et
Mayumbé sacré

seul naufrage que l’œil bon voilier nous soudoie

quand âme folle déchiquetée folle

par les nuages qui m’arrivent dans les poissons

t clos je remonte hanter la sinistre épaisseur des choses

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Publié dansAime CesairePoètes

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