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Le Matin M’appartientBlaise Cendrars

Le soleil se lève à six heures moins le quart
Le vent a beaucoup fraîchi
Le matin le pont m’appartient jusqu’à 9 heures
Je regarde les matelots qui épongent le spardeck
Les hautes vagues
Un vapeur brésilien que nous rattrapons
Un seul et unique oiseau blanc et noir
Quand apparaissent les premières femmes que le vent secoue et les fillettes qu’il trousse en découvrant leur petit derrière en chair de poule je redescends dans ma cabine
Et me remets au travail

Blaise Cendrars

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Publié dansBlaise CendrarsPoètes

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