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Le soupir ambiguFrancois Tristan Lhermite

Soupir, subtil esprit de flamme

Qui sors du beau sein de Madame,

Que fait son coeur, apprends-le-moi ?

Me conserve-t-il bien la foi ?

Ne serais-tu pas l’interprète

D’une autre passion secrète

Ô cieux ! qui d’un si rare effort

Mites tant de vertus en elle,

Détournez un si mauvais sort

Qu’elle ne soit point infidèle,

Et faites plutôt que la belle

Vienne à soupirer de ma mort,

Que non pas d’une amour nouvelle.

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Publié dansFrancois Tristan LhermitePoètes

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