Aller directement au contenu

Le ThéTheodore de Banville

Miss Ellen, versez-moi le Thé

Dans la belle tasse chinoise,

Où des poissons d’or cherchent noise

Au monstre rose épouvanté.
J’aime la folle cruauté

Des chimères qu’on apprivoise :

Miss Ellen, versez-moi le Thé

Dans la belle tasse chinoise.
Là, sous un ciel rouge irrité,

Une dame fière et sournoise

Montre en ses longs yeux de turquoise

L’extase et la naïveté :

Miss Ellen, versez-moi le Thé.

Lectures : 9
Publié dansPoètesTheodore de Banville

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *