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L’échelonnement des haiesPaul Verlaine

L’échelonnement des haies
Moutonne à l’infini, mer
Claire dans le brouillard clair
Qui sent bon les jeunes baies.

Des arbres et des moulins
Sont légers sur le vert tendre
Où vient s’ébattre et s’étendre
L’agilité des poulains.

Dans ce vague d’un Dimanche
Voici se jouer aussi
De grandes brebis aussi
Douces que leur laine blanche.

Tout à l’heure déferlait
L’onde, roulée en volutes,
De cloches comme des flûtes
Dans le ciel comme du lait.

Sagesse

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Publié dansPaul VerlainePoètes

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