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Les caresses, ailes de l’âmeAlbert Merat

Les caresses, ailes de l’âme,
Par le chemin du souvenir,
S’en vont, tremblantes, vers la femme
Que l’on n’a pas su retenir.

Ô caresses ! choses légères,
Au vol fidèle, au rhythme sûr,
Suivant les chères passagères
Près de la fangie ou dans l’azur ;

Il se peut que je la revoie
Ou que vienne l’oubli vainqueur,
Mais vers elle je vous envoie,
Lourdes des chaînes de mon cœur.

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Publié dansAlbert MeratPoètes

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